Le 20 septembre 1792, jour de sa dissolution, l'Assemblée Législative décidait la laïcisation de l'état-civil. Aux registres paroissiaux tenus par les curés et les pasteurs furent alors substitués des registres tenus par les officiers municipaux.
Le premier officier municipal (offentlicher Beamter) de Weiterswiller fut le pasteur Gottfried Nicolas Elles, mais l'identité comme la fonction du rédacteur des actes d'état-civil ont souvent changé pendant la période révolutionnaire; au pasteur Elles succédèrent, parfois pour écrire un seul acte, Philippe Jacques Kammer (Mitglied), Philippe Jacques Braunig (offentlicher Beamter), Jean Bader (municipal Beamter), Georges Winkler (offentlicher Beamter), Louis Charles Weyerich (offentlicher Beamter), Les actes sont signés par le maire ou un adjoint.
Entre 1796 et 1799 les municipalités communales furent remplacées par des municipalités cantonales : les actes de mariage furent alors rédigés au chef lieu de canton, en l'occurrence Ingwiller. Il faut donc consulter les registres d'Ingwiller pour cette période.
A l'agitation de la période révolutionnaire succéda à partir de 1800 une stabilité telle que de 1800 à 1872 n'officièrent que deux secrétaires de mairie: Georges Winkler (avec un court intermède de Jean Michel Monnet), et Louis Kister, tous deux instituteurs.
D'abord rédigés en allemand, les actes sont ensuite en français du 1 janvier 1811 jusqu'au 31 décembre 1872
A partir de cette date les actes sont de nouveau rédigés en allemand.
La commune possède la collection complète des registres d'état civil.
Depuis le 21 juin 2010 les registres d'état civil et les tables décennales sont accessibles gratuitement en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin.
Il n'y aura donc plus d'actualisation des ressources mises en ligne ci-dessous qui restent, bien entendu, consultables.
Ces fichiers couvrent la période allant de la création de l'état civil à l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne. Séparateur des champs : le point-virgule. L'en-tête de chaque fichier donne les intitulés des champs, donc la nature des renseignements qu'il contient.
Pour certains patronymes, autant d'officiers municipaux autant d'orthographes différentes, l'oreille suppléant souvent l'instruction ou l'expérience; dans ce cas une orthographe unique a été retenue lorsque l'identité est clairement établie. Ainsi Husser pour Huser, Husser, Hausser, Hauser ou encore Moegen pour Von Megen, Vommegen, Wammegen, Mögen, Megen, Moegen, etc.
Par ailleurs les prénoms des chrétiens (catholiques ou protestants) écrits en allemand ont été francisés, sauf pour quelques cas douteux. Les prénoms juifs ont été conservés sous leur forme originale lorsqu'elle est reconnaissable, ce qui n'est pas toujours le cas.
Les dates du calendrier républicain (de l'an II à l'an XIII) ont été converties en dates du calendrier grégorien (de 1793 à 1805).
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François SCHUNCK - décembre 2007
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